Ma vie n’a jamais été un long fleuve tranquille. Très tôt, j’ai dû faire face à des épreuves qui ont profondément marqué mon regard sur le monde. L’enfant, l’adolescente et la jeune adulte que j’étais ont souvent avancé à contre-courant, apprenant à se reconstruire, à trouver la lumière au milieu des zones d’ombre.

Malgré tout, une petite voix en moi n’a jamais cessé de croire qu’un chemin plus apaisé existait. C’est cette conviction, fragile mais tenace, qui m’a guidée et poussée à me relever encore et encore, à chercher du sens, à me transformer.

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La maternité a été l’un de ces tournants majeurs. Dans un contexte déjà éprouvant, elle a bouleversé toutes mes certitudes et m’a ouvert à une nouvelle conscience de la vie. Ce passage, à la fois intense et révélateur, a agi comme un miroir : il m’a forcée à me confronter à mes blessures, mais aussi à découvrir une force intérieure que je ne soupçonnais pas.
Devenir mère m’a permis de voir les choses autrement, de comprendre que derrière les difficultés se cachent souvent des appels profonds à la guérison.

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C’est ainsi que j’ai choisi d’accompagner les familles dans leur quotidien, en devenant consultante puis formatrice en parentalité. Très vite, j’ai constaté que les défis familiaux n’étaient pas de simples maladresses du présent, mais souvent l’écho d’histoires anciennes, de blessures enfouies.
Cette prise de conscience m’a invitée à aller plus loin, à explorer d’autres voies pour comprendre l’humain dans toute sa complexité.

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C’est alors que la kinésiologie est entrée dans ma vie — non pas comme une solution, mais comme une évidence. Cette approche a mis des mots et des ressentis sur ce que je pressentais depuis longtemps : le corps parle, les émotions guident, et la guérison passe par une réconciliation avec soi-même.

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Aujourd’hui, je poursuis ce chemin d’apprentissage et d’exploration avec humilité et passion. Les épreuves ont forgé ma sensibilité et ma compréhension de l’autre. Elles m’ont appris que derrière chaque difficulté se cache une occasion de grandir, et que la lumière se trouve souvent là où l’on n’ose plus la chercher.